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La Gaillarde

Danse rapide probablement d'origine italienne pratiquée surtout aux XVIème et XVIIème siècles.

 

De rythme ternaire, dansée sur cinq pas, elle a été introduite en France par Pierre Attaignant et Claude Gervaise.

Au XVIIème siècle une confusion s'est établie avec la gaillarde espagnole, variation continue sur un groupe de huit à dix mesures.

Le genre de la gaillarde a connu une floraison remarquable en Angleterre.

 

Dans les suites instrumentales la gaillarde succède et s'oppose souvent à la pavane tout en étant fondée sur le même matériau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En France on l'appelait aussi, conformément à son exécution, 5-pas ; 4 sauts mineurs dirigent l'attention et l'intérêt sur le saut majeur y faisant suite, qui conclut par la cadence, le déroulement des pas. Ce pas fondamental s'étend sur deux mesures.

D'intéressants mélanges de rythmes montrent que l'on alternait aussi sautillements et sauts.

 

 

L'abondance de variantes de pas est telle qu'il s'avère pratiquement impossible de l'embrasser du regard dans sa totalité ; cela donne à penser qu'on ne mettait pas de limites à l'imagination motrice, si bien que la Gaillarde, agile danse d'approche des sexes, se vit promue véritable morceau de bravoure de tout bon danseur.

Elle consistait en un incessant mouvement des partenaires en vue de se rapprocher puis de s'éloigner l'un de l'autre.

Lorsque l'homme dansait seul il avait l'occasion de faire preuve de tout son talent dans des sauts élevés, des pirouettes et de savants passages.

La dame, elle, sautait moins haut, mais démontrait aussi son habileté en d'alertes figures tournées.

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